Omar Ba (né en 1977) utilise à la fois les pinceaux et ses doigts pour créer la texture unique de ses œuvres, où se mêlent finesse des détails et effets de vibrations. Dans « Acte 1 – Repaire », le dignitaire central est surmonté d’un chien censé garder l’ordre mondial, sous le sigle de l’ONU. Les arbres qui l’encadrent, de même que l’homme armé, incarnent la puissance et le désordre. Le mur en brique représente les frontières et les débris d’embarcation suggèrent l’émigration clandestine. Le bleu symbolise l’eau et la vie.