Les figurines humaines et animales en ivoire ou en os, en pierre ou en terre cuite, se multiplient à la fin de la préhistoire égyptienne. Retrouvées en grand nombre depuis la fin du XIXe siècle, certaines avaient été déposées dans des tombes, d’autres cachées dans des dépôts au sein des plus anciens temples et sanctuaires de l’Égypte ancienne. Légèrement boudeuse, cette jeune femme se tient debout entièrement nue, le bras droit reposant le long du corps tandis que son bras gauche soutient une poitrine lourde et opulente. Ses proportions équilibrées, sa perruque tripartite et la délicatesse de son visage annoncent déjà les conventions esthétiques de l’Égypte pharaonique.